La semaine de Jésus avant sa crucifixion : le figuier stérile
- Benjamin Gijon
- 4 avr. 2023
- 4 min de lecture
Nous sommes actuellement dans cette semaine qui précède la crucifixion de notre Seigneur Jésus-Christ.
Nous avons vu lors du message de ce dimanche : l'entrée triomphale de notre Seigneur à Jérusalem : les personnes déposants des rameaux et des vêtements au sol pour qu'Il puisse passer dessus, monté sur un ânon comme le voulait la prophétie.
Mais cette liesse populaire, ce même peuple qui avait crié "Hosana, béni soit celui qui vient au nom du Seigneur" criera quelque jour plus tard : "crucifie-le".
Après cette entrée triomphale Jésus se rend au temple pour y chasser les vendeurs qui avaient fait de la maison de prière qu'était le temple une caverne de voleur (Matthieu 21 : 13).

Nous lisons en Matthieu 21 : 18 - 22 Tôt le lendemain matin, en revenant vers la ville, il eut faim. Il aperçut un figuier sur le bord de la route et s’en approcha ; mais il n’y trouva que des feuilles. Alors, il dit à l’arbre : Tu ne porteras plus jamais de fruit ! À l’instant même, le figuier devint tout sec. En voyant cela, les disciples furent très étonnés et s’écrièrent : Comment ce figuier est-il devenu sec en un instant ? – Vraiment, je vous l’assure, répondit Jésus, si vous avez la foi, si vous ne doutez pas, non seulement vous pourrez accomplir ce que j’ai fait à ce figuier, mais même si vous dites à cette colline : « Soulève-toi de là et jette-toi dans la mer », cela se fera. Si vous priez avec foi, tout ce que vous demanderez, vous l’obtiendrez.
Dans les autres évangiles, nous lisons que ce n'était pas le saison des figues, mais cet arbre a une particularité : il produit du fruit comestible avant la sortie avant les feuilles. Un signe annonciateur de la collecte des fruits à venir lors de la saison de la récolte.
Cela signifie donc que, lorsque le Seigneur passe à côté de cet arbre : celui-ci plein de feuilles ne porterait pas de fruits même pendant la saison des figues.
Le figuier à cette époque était l'arbre fruitier le plus répandu en Israël, c'était un arbre résistant à la chaleur, et qui portait de très nombreux fruits. Il était utilisé pour se nourrir, mais avait également des vertus pour apaiser des douleurs.
Dans ce texte : le figuier est une représentation directe d'Israël, du peuple juif.
Lorsque Jésus est entré à Jérusalem, Il a vu et entendu toutes les louanges de ce peuple l'acclamant (les feuilles de ce figuier) mais Il ne trouva aucun fruit pour Dieu.
On peut également associer cela à ce que Jésus a vu dans le temple : la maison de prière que les juifs avaient transformer en un lieu qui ne servait plus à se rapprocher de Dieu, mais d'en faire un lieu de marchandage, de vanité.
Nous voyons portant que le Seigneur Jésus avait faim lorsqu'Il vit ce figuier, mais Il n'y trouva pas de fruit. Le Seigneur n'a pas pu profité du fruit du peuple Juif.
On retrouve cette même pensée en Matthieu 15 : 8 : Ce peuple m’honore des lèvres, mais, au fond de son cœur, il est bien loin de moi !
Le Seigneur maudît ce figuier, qui va se sécher complètement.
Le manque de foi du peuple Juif, son manque de constance, sa désobéissance, son incapacité à porter du fruit.
Ce passage fait bien entendu dans un premier temps référence au peuple Juif, mais nous ne pouvons pas ne pas méditer en notre coeur ce sujet si important : porter du fruit, ne pas seulement être des chrétiens de "paroles" mais aussi et surtout "d'actes" concrets pour la gloire de notre Seigneur !
Nous savons bien que c'est le Seigneur qui donne la croissance (1 Corinthiens 3 : 6) mais nous devons prendre part à cette oeuvre que Dieu a prévu pour chacun de nous.
Retenons ce constat amer que le Seigneur a fait d'Israel, du peuple juif, quelques jours seulement avant d'être crucifié.
C'est bien au fruit que l'on reconnait un arbre, et nous sommes appelés à porter du fruit dans ce monde en oeuvrant quotidiennement pour notre Seigneur.
Matthieu 7 : 14 - 16 : 14 Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. 15 Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.
16 Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons?
Ayons pleinement foi en notre Seigneur Jésus-Christ qui est venu sur terre nous sauver, porter sur Lui tout nos fardeaux, toute notre condamnation, toute la colère divine.
Le Seigneur Jésus-Christ dans la semaine qui précède sa mort n'a pas cessé de transmettre, d'enseigner, de reprendre avec autorité. Jusqu'au bout, Il a révélé qu'Il était Dieu, obéissant et parfaitement soumis à la volonté du Père.
Soyons des imitateurs de Jésus, portons du fruit et soyons des enfants dévoués à servir notre Seigneur !
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