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Le protagoniste

Bien souvent dans les films, ou dans les romans, vous trouverez un peu la même dynamique concernant le protagoniste : un peu avant la fin, il va se retrouver en grande difficulté, se retrouver dans une situation qui semble aux yeux de tous impossible à résoudre.

C'est le point culminant, le noeud dramatique que l'on appelle le climax.


En tant que spectateur ou lecteur, lorsque l'on est vraiment pris dans l'histoire on ressent même une certaine tension, en se disant : tout a été fait pour que le héros ne puisse pas s'en sortir, il n'a plus aucune sortie, plus aucune échappatoire.

Et finalement dans la plupart, le héros arrive à s'en sortir par lui même.


On pourrait tous évoquer nos vies comme un film, avec des moments joyeux, heureux, tristes, dramatiques, complexes...

Et on pourrait penser que à plusieurs moments nous nous sommes retrouver dans cette situation de climax, et que nous avons réussi à nous en sortir.


De nombreux influenceurs dit de "mindset" vendent cela : des conseils de motivation pour nous laisser entrevoir que nous avons toutes les capacités pour obtenir tous les résultats de notre existence, que nous sommes les protagonistes de nos vies, et que nous allons réussir mieux que les autres sans l'aide de personne mais seulement en croyant en soit même plus fort, plus longtemps que les autres.



Cela m'a évoqué le moment où le Seigneur est crucifié. Autour de lui, deux brigands, deux malfaiteurs étaient également crucifiés.



Nous avons tendance à penser qu'il y avait un bon brigand et un mauvais brigand, un brigand qui dès le début aimé Jésus, et un autre qui l'insultait.

Mais ce n'est pas le cas, nous lisons en Matthieu 27 : 44 : les brigands crucifiés avec lui l'insultaient de la même manière (que les personnes présentes).


De plus, ces deux brigands étaient crucifiés pour des crimes qu'ils avaient effectivement commis, ils avaient mérité leur condamnation.


Mais il est vrai que l'un des deux, ne va pas agir ainsi jusqu'au bout.


Si nous devions reprendre ce que nous disions au début : ce brigand sur la croix a eu une vie de péchés, loin de Dieu, et arrive ce moment dramatique où il se fait arrêter, se fait juger et se fait condamner. Si nous étions dans un film, c'est là qu'il aurait du être capable par lui même de se libérer, de s'évader.

Mais il ne s'agit pas d'un film : c'est sa vie, dont il pense être depuis le début le protagoniste, une vie qui l'a conduit à sa condamnation à mort.


Ne nous trompons pas : nous étions pareil que ce brigand.

Nous n'étions pas meilleur que lui. Nous étions perdu, plongé dans notre péché, nous étions coupable devant Dieu de notre désobéissance, de notre orgueil de notre vanité. Nous ne méritions pas un meilleur sort que le brigand : nous étions également condamnés à mourir.

Comme nous l'avons lu en Matthieu, lorsqu'il se retrouve crucifié, il se met à insulter, à mépriser Jésus qui est crucifié auprès de lui, tout comme l'autre brigand.


Dans ce moment si critique, sa chair, son humanité se débat encore contre Dieu jusqu'au dernier moment, et lui comme l'autre brigand demande à Jésus "s'il est le Fils de Dieu" de se sauver lui même et eux avec lui.


Dans cette demande : on voit que les brigands n'ont pas encore compris qui était Jésus : car ce n'était pas une supposition, Jésus est bien le Christ, Il est bien le Fils de Dieu.


Ce brigand voit toutes ces personnes autour mépriser avant tant de haine Jésus, et pourtant Jésus ne dit rien. Ce brigand dont la mort approche, qui avait crier contre le Seigneur, cesse de crier contre Jésus. Comment cela est possible ? Jésus est crucifié sans avoir commis de fautes, tout le monde s'agite autour de lui, et contrairement aux deux autres crucifiés, Jésus ne se débat pas, Il ne maudit personne. Il est la agonisant, mais Il ne dit rien.

Dans le climax de sa vie, ses yeux sont ouverts par le Seigneur. Le malfaiteur comprend une chose : il n'est pas le protagoniste de sa vie, il n'est pas le héros de son existence, il n'est pas le seigneur de son histoire personnelle.


Il est à côté du VRAI protagoniste de sa vie, Celui qui est en train d'agoniser sur la croix n'est pas un simple homme. Il prend conscience que Jésus est bien le Fils de Dieu, le Sauveur, le Seigneur. Son coeur se transforme, et il passe d'être un rebelle contre Jésus, à prendre la défense de son Seigneur :


Luc 23 : 39 - 41 : L'un des malfaiteurs crucifiés l'injuriait, disant : N'es-tu pas le Christ ? Sauve toi toi même, et sauve nous ! Mais l'autre le reprenait et disait : Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ? Pour nous, c'est justice, car nous recevons ce qu'ont mérité nos crimes, mais celui-ci n'a rien fait de mal.



Lorsque le Seigneur nous révèle qui Il est, qu'il est le Seigneur, le protagoniste de notre existence, Celui qui est venu au moment où nous étions condamnés à mourir, notre coeur, notre corps et notre âme s'inclinent et adorent Celui qui n'est autre que notre Seigneur, notre Roi, notre Sauveur, notre Dieu. Il est bien le Héros de notre existence, le protagoniste de notre vie.


Le brigand reconnait bien que Jésus est Seigneur au verset 41 : Souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi ans le paradis.



La vie de brigand n'a pris de sens que lorsqu'il a connu son Seigneur. Il l'a fait au moment le plus difficile de sa vie, mais dans sa grâce, Dieu s'est révélé à lui, et l'a sauvé.



Si en lisant ce texte tu n'as pas encore reçu Jésus-Christ dans ta vie comme ton sauveur personnel et ton Seigneur : sache que tu es dans la même position que ce brigand avant de le connaître, alors comme ce malfaiteur : tourne-toi vers ton Seigneur.


Ne tombe pas dans l'erreur de penser que tu es le protagoniste, le héros de ta vie, ce rôle revient entièrement à celui qui a pris ta place sur la croix : notre Seigneur Jésus-Christ.


Ce message s'adresse aussi à nous, ceux qui avons déjà accepté notre Seigneur.

À de très nombreux moments dans nos vies, nous considérons que nous sommes plus important que notre Seigneur, que nous sommes le personnage principal de notre vie.

Revenons aux pieds de notre Dieu, avec humilité, demeurons dans la crainte de notre Créateur, cherchons sa présence, mettons toute notre confiance, notre espérance et notre foi en Lui seul.


Existe-t-il plus grand privilège que celui d'avoir été sauvé par notre bien aimé Seigneur ?


Mettons de côté notre orgueil, notre fierté, ne cherchons pas de gloire pour nous même, que toute la gloire de notre existence revienne uniquement à notre Seigneur :





 
 
 

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